1 sprint = 1 espèce, la Mégère (Lasiommata megera)

Enfin, la saison des prairies fleuries et des papillons pointe son nez, c’est le printemps ! Nous vous avons donc décidé de mettre à l’honneur un papillon ayant un nom original, peu flatteur dans la langue française, mais tenant son origine d’une déesse…

La mégère se réchauffant au soleil.Crédit photo : Aurélie JAMBON

La mégère se réchauffant au soleil.

Crédit photo : Aurélie JAMBON

La mégère ailes repliées. Crédit photo : Aurélie Jambon

La mégère ailes repliées.

Crédit photo : Aurélie Jambon

Description

La mégère (Lasiommata megera) est une espèce de papillon plutôt précoce puisqu’elle est visible dès le mois de mars. Vous avez donc déjà pu en croiser en 2021 ! Elle nous accompagnera ensuite jusqu’à novembre grâce à la succession de 2 à 3 générations. Ce papillon s’observe souvent sur les pierres ou à même le sol, où il aime se chauffer ailes étendues. Cet habitat lui permet également de se rendre quasiment invisible lorsqu’il replie ses ailes.

Orange Vintage Oiseau Illustration Vin Étiquette (1).jpg

Distribution

La Mégère est un papillon du continent européen. Voici sa carte de répartition mondiale, issue du GBIF :

Répartion mondiale du Milan noir (https://www.gbif.org/fr/species/5229167)

Répartion mondiale du Milan noir (https://www.gbif.org/fr/species/5229167)

Pour en savoir plus sur le GBIF.

Le saviez-vous ?

Le guide « Papillons des jardins, des prairies et des champs, Guide de terrain pour les observatoires de sciences participatives » recèle de nombreuses anecdotes sur les espèces les plus communes. On y apprend par exemple que cette espèce de papillon a en réalité 2 noms : la Mégère est celui donné à la femelle alors que le mâle est nommé le Satyre. Ces noms viendraient du grec « saturos », un génie habité par des instincts lubriques, et « megaera », l’une des trois Erinyes, qui représentaient les déesses de la haine.

Et l’informatique dans tout ça ?

logo-papillonline512-1.jpg

Les papillons amènent vie et couleurs dans nos jardins. Néanmoins, leurs populations sont en déclin, notamment à cause des pesticides. Afin d’avoir une meilleure idée de l’état des populations, les données transmises par les citoyens sont plus que jamais nécessaires : c’est le but des sciences participatives. Pour pouvoir participer, l’identification des espèces est nécessaire, ce qui peut s’avérer difficile chez les papillons. C’est ici que la technologie intervient. L’application mobile Papillonline développée par Natural Solutions pour l’ONG Noé est un guide permettant d’identifier 50 espèces de papillons diurnes présentes sur le territoire métropolitain.

Pour en savoir plus sur cette application mobile : cliquez ici

Vous pouvez également la télécharger :