Eric Pringels, designer d'expériences

Expert UX Marseille

Demandez un devis pour une application mobile à notre agence de développement web et mobile à Marseille.

Après un an et demi de collaborations fructueuses, Eric Pringels vient officiellement de rejoindre l’équipe et la force NS. Designer chevronné, le doigt tapotant la détente d'un pistolet Nerf, il a accepté de répondre à quelques questions sur le vif. 

Pour commencer, j'ai une question existentielle : comment devient-on Eric Pringels ?

(rires) Tout d'abord, il vous faut un père photo-compositeur ; c'est un vieux métier qui faisait partie de la chaîne de production graphique. Il m'a enseigné la typographie, la mise en page, les règles de compo' graphiques... Mon père s'était aussi acheté les premiers modèles de Macintosh et d'imprimante laser, le rêve ! Je leur dois mes premiers gages pour payer mes sorties : affiches, cartes de visite...

Après, pour le cursus proprement dit, j'ai suivi des études en architecture et en histoire de l'art. En même temps, j'acquérais en autodidacte des connaissances en design, touchant dès leurs premières versions à Photoshop, Quark, Freehand. Comme je ne pouvais évidemment pas faire que ça (rires), je présidais en même temps l'association Architecture en scène, qui organisait des conférence d'architectes dans un théâtre puis des installations urbaines. Cela a nourri mon goût pour le spectacle vivant et l’architecture performative ; tous les projets auxquels j'ai participé par la suite sont empreints de la même passion pour la ville et son territoire.

C'est ce militantisme citoyen et cette fibre associative qui m'ont amené à finalement présider le Off de MP2013 !  Ledit Off a accouché d’un projet, "Yes We Camp", un camping éphémère de 6 mois, qui hébergeait des activités de design graphique, web, du code et du développement. Ça m'a permis de me former au passage à  SPIP, WordPress, JavaScript, l'HTML...

Ces aventures humaines ont fait de moi un designer d’expériences. Je porte à chaque projet un regard à la fois de communicant mais aussi d’architecte, dans le but de transmettre des émotions unique et originales.

Et te voilà à Natural Solutions, depuis déjà quelques temps ! Qu'est-ce que tu y as trouvé ?

Déjà, une thématique environnementale, qui a marqué toute ma jeunesse faite de scoutisme, de photographie, d'ornithologie... J'ai longtemps côtoyé la ville, la culture ; chez NS, j'ai le sentiment de revivre des émotions que je croyais perdues... C'est une bouffée d’oxygène, un challenge nouveau !

J'ai aussi trouvé en Natural Solutions une entreprise innovante, en Olivier Rovellotti un ergonome convaincu. Sa sensibilité faisait écho à ma recherche d'un graphisme toujours plus léger, plus proche de la fonction et du sens. Natural Solutions fait la synthèse entre une gestion technique et technologique, à la fois dans l'émotion et dans l’expérience.

Pour quelqu’un de créatif et bouillonnant d’idée comme moi, NS constitue un endroit où assouvir mes éternelles passions : l'architecture (scénographie, signalétique) et le design (graphique, print, web). Cela me donne l'occasion de concevoir régulièrement des interfaces identitaires reposant sur une scénographie numérique, avec toujours cette convergence entre la gestion de l’espace, la circulation et le design. 

Chouette synergie ! Qu'est-ce que tu aimerais développer désormais, au sein de la famille NS ? 

De par mon expérience, j'ai un nom qui peut drainer les choses, un réseau professionnel dont pourra profiter NS. Si je peux rapprocher la société de collaborateurs capables et de projets de qualité, je le ferais !

Sur le plan pro', il y a bien des aspects qui j'aimerais encore approfondir : le data art, le data design, le motion design... J'aimerais aussi faire du design thinking, du design produit, sortir de la 2D et des espaces numériques pour passer à la conception d'objets connectés. Il y a aussi pas mal de choses prévues avec le Donut, l'association open data dont je fais partie avec Olivier Rovellotti ; vous en saurez plus très vite... 

 

Propos recueillis par Rémi Lemaire

Rémi LemaireComment